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Si vous êtes amateurs ou amatrices d’e-liquides gourmands alors vous avez certainement entendu parler du diacétyle. Le diacétyle, aussi appelé butanedione, est une molécule que l’on trouve à l’état naturel dans les produits lactés tels que la crème, le beurre ou le lait. Elle naît de la fermentation réalisée à partir de bactéries lactiques utilisées dans l’industrie agroalimentaire. Cette substance a sensiblement l’odeur et le goût du beurre ou du fromage, elle est donc largement exploitée dans plusieurs aliments transformés tels que les chips, les gâteaux, les bonbons, les desserts etc...
Si le diacétyle ne présente aucun danger pour l’organisme lorsqu’il est ingéré, ce n’est pas toujours le cas lorsqu’il est inhalé. À très fortes doses, il peut déclencher ce que l’on appelle des bronchiolites oblitérantes, une inflammation des petites bronches pulmonaires. Celle-ci peut entraîner une réduction du diamètre de la bronchiole et donc un syndrome obstructif.
Cette maladie a été observée pour la première fois chez les ouvriers d’une usine de popcorns de Jasper dans le Missouri, aux États-Unis. En contact permanent avec un air saturé en diacétyle, les travailleurs présentaient divers symptômes comme une toux sèche ou grasse et des sifflements pendant la respiration.
Tout simplement parce qu’il donne bon goût aux e-liquides gourmands ! Il apporte le côté crémeux qui est difficile à retranscrire autrement qu’avec cette molécule et sublime certains arômes. En plus d’apporter des notes beurrées et/ou caramélisées, c’est un exhausteur de goût.
Cependant, il est important de différencier les e-liquides français nicotinés des autres e-liquides du marché. En effet, si depuis 2015, un volet de la certification d’application volontaire AFNOR, la norme XP D90-300-2, exclut catégoriquement la présence de diacétyle dans les e-liquides français, la majorité des fabricants de l’hexagone n’ont pas attendu 2015 pour retirer le diacétyle de leurs e-liquides.
Même constat outre Altlantique. La ECTA, l’association canadienne du commerce de la cigarette électronique demande régulièrement à ses membres depuis 2015 des échantillons d’eliquides pour effectuer des analyses et s’assurer ainsi de la bonne foi des fabricants.
Le risque 0 n’existe pas, mais dans sa globalité, la vape est 97% moins nocive que la cigarette classique d’après la Public Health England, l’agence de santé publique anglaise. Le Professeur Bertrand Dautzenberg, praticien en pneumologie à l'Hôpital de la Salpêtrière à Paris et ancien directeur de l’OFT (Office Français de la prévention du Tabagisme) affirme quant à lui qu’elle est “200 à 300 fois moins dangereuse que le tabac”.
D’après Jean François Etter, Professeur de santé publique à la Faculté de Médecine de Genève et Directeur de Stop Tabac en Suisse, et Clive Bates, Expert britannique en santé publique, la cigarette électronique n’a pas besoin d’être 100% inoffensive, elle doit s’inscrire dans un cadre de réduction des risques et doit être appréhendée comme telle. Tout ce qui est plus sûr que la cigarette traditionnelle est une avancée pour la santé publique.
Si une étude américaine de Harvard School of Public Health a établi que 76% des 51 eliquides qu’ils ont testé présentaient des traces de diacétyle, le cardiologue grec Konstantinos Farsalinos a découvert lors de son analyse, que 74% des 159 samples testés et envoyés par 36 fabricants comportaient du diacétyle. Cependant il tempère ce résultat en indiquant que les taux observés étaient très inférieurs aux limites de sécurité définies par l’Institut National pour la Sécurité et la Santé au Travail américain (NIOSH). Le risque potentiel d’exposition n’est donc pas comparable à celui des ouvriers atteints de bronchiolite oblitérante à Jasper.
Enfin, et cet élément est loin d’être un détail, aucun cas clinique en lien avec la consommation d’un e-liquide comportant du diacétyle n’a été observé depuis l’apparition de la vape en 2005.