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La plupart des vapoteurs, qu’ils soient novices ou confirmés, se sont questionnés vis-à-vis de leur consommation. Si l’on peut être tenté de faire le parallèle entre la quantité d’e-liquide consommée et nos anciennes habitudes de fumeur, la démarche n’est que peu pertinente. En effet, vapoter n’est pas fumer. Non seulement le rythme et la durée des bouffées sont différentes avec la vape mais la nicotine n’est pas assimilée de la même manière par l’organisme. Impossible donc de faire un comparatif précis, même si évidemment plus vous fumiez plus vous aurez tendance à vapoter.
Il est difficile de déterminer avec exactitude la quantité dont un vapoteur à besoin au quotidien. Cela dépendra essentiellement du type d’e-liquide qu’il utilise et de la façon dont il vapote. Cependant, certains professionnels de santé comme le tabacologue Jacques le Houezec par exemple, s’accordent à dire qu’une consommation raisonnable d’e-liquide se situerait entre 3 et 5 ml par jour. Donc si vous dépassez les 140 ml par mois, c’est probablement que votre matériel et/ou votre e-liquide ne vous correspondent pas.
Si vous constatez que vous vapez trop, vous devez vous demander si le taux de nicotine de votre e-liquide est suffisant. En effet, si une cigarette classique contient, en théorie, entre 11 et 12 mg de nicotine, dans les faits, d’après l’INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) le fumeur contrôle sa nicotinémie (taux de nicotine dans le sang) en tirant plus ou moins fort et plus ou moins vite sur sa cigarette. Il sait extraire lui même le taux de nicotine dont il a besoin ce qui n’est pas le cas avec la vape. En effet, le propylène glycol achemine moins bien la nicotine que les goudrons du tabac. Avec la vape il ne faut donc pas hésiter à choisir, dès le départ, un taux de nicotine relativement élevé (18 mg par exemple).
Beaucoup de vapoteurs sont attirés par le volume de vapeur que peut produire une cigarette électronique. Ce volume dépend évidemment du matériel utilisé, mais également du taux de glycérine végétale de votre e-liquide. Plus le ratio sera élevé, plus la vapeur sera épaisse et dense mais moins vous ressentirez le “hit” (sensation de légère brûlure en gorge, semblable à celle obtenue avec une cigarette traditionnelle). Quant au propylène glycol, plus sa concentration sera élevé, plus le hit sera présent et plus la vapeur sera chargée en arômes. Il faut donc privilégier un e-liquide avec un moyen ou fort taux de PG qui collera davantage à vos anciennes habitudes.
La tendance actuelle est aux clearomiseurs sub-ohm. Utilisants des résistances dont la valeur se situe en dessous d’un ohm, ces réservoirs permettent d’obtenir une vapeur généreuse et très volumineuse. Si ce type de matériel convient aux vapoteurs expérimentés ou aux cloud chasers, il n’est que peu recommandé pour les néo-vapoteurs ou les anciens gros fumeurs. En effet, l’efficacité de la cigarette électronique réside aussi dans sa capacité à reproduire la gestuelle et les sensations de l’ancienne addiction. Il faut donc opter pour un matériel offrant un tirage serré, semblable à celui d’une cigarette.
Vous l’aurez compris, si vous constatez que vous vapez plus que de raison, votre e-liquide manque de nicotine et/ou de propylène glycol. Le matériel aussi peut être en cause. N’hésitez pas à remonter votre taux de nicotine ainsi que votre taux de PG et à choisir un atomiseur orienté MTL.
Pour les plus gros vapoteurs, l’achat d’e-liquide représente un véritable budget. Dans ce cas, il peut être judicieux de se tourner vers le DIY. En effet, fabriquer soi même son propre e-liquide est financièrement très avantageux. Alors qu’un flacon nicotiné prêt à vaper coûtera environ 6 euros à l’achat, le prix de revient d’une fiole de 10 ml de votre propre mélange s’élèvera à seulement 2 euros !
Fruits rouges - Barbe à papa - Carambole - Frais
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